Pour l’automne s’était parée,
Resplendissante de mille teints
Dans les rayons de l’été indien.
Arriva l’hiver, qui la fit tant frissonner
Qu’elle vit toutes ses couleurs tomber :
Seuls les épineux et quelques rares feuillus
L’empêchaient de se retrouver toute nue.
Mais la nature est bien faite
Et des pieds à la tête,
Magnifique dans les vents glacés,
Elle se drapa d’une neige immaculée.
Quand le printemps se fit plus chaud,
Les doux flocons se changèrent en eaux
Pour dévaler en cascades argentées
Les pentes fleuries de pétales étoilés.
Et c’est toute de verdure canaille
Qu’elle décida d’habiller sa rocaille
Tout en haut de névés chapeautée
Pour célébrer l’ardeur de l’été."
(texte de Martine Boudinet)
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